Âgé de 57 ans, Michel Callot est actuellement Directeur de la Pédagogie au sein du Comité de Direction du Groupe Eduservices, acteur majeur dans le secteur de la formation en France. Fort d’une solide expérience professionnelle dans les domaines de la gestion et de la formation, Michel Callot est impliqué dans l’univers du cyclisme français depuis plus de 25 ans.
Son engagement dans le sport, et plus particulièrement dans le cyclisme, est un marqueur profond de son parcours. Après avoir présidé un club pendant neuf ans, il s’est progressivement impliqué au sein de la Fédération Française de Cyclisme (FFC). Élu à différents niveaux depuis 2005, après avoir été Président de Club, il a notamment occupé les fonctions de Président de la Ligue Rhône-Alpes et de Président du Conseil Fédéral. En 2017, il a été élu Président de la FFC, où il continue à défendre les valeurs du cyclisme tout en impulsant de nouvelles dynamiques.
Son influence s’étend également au-delà du vélo et des frontières nationales. Depuis 2017, Michel Callot est en effet membre du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) et en assure la trésorerie depuis 2021. Au niveau international, il siège au comité directeur de l’Union Cycliste Internationale (UCI) depuis 2021, renforçant ainsi son rôle dans le développement du cyclisme à l’échelle mondiale et dans le rayonnement du modèle sportif français au-delà de nos frontières.
Avec une carrière professionnelle et associative marquée par l’engagement et la passion, Michel Callot aspire à jouer un rôle central dans la promotion du vélo et de toutes ses disciplines, alliant expertise technique et leadership sportif.
Des webinaires seront organisés tout au long du mois de novembre pour permettre à l’ensemble des clubs du territoire et des élus des comités régionaux et départementaux d’échanger avec M. Michel CALLOT et son équipe. Inscrivez vous !
107 648 licenciés en 2024
2 363 clubs affiliés
16 000 encadrants qui œuvrent au quotidien pour le développement du vélo
10 disciplines de haut niveau : BMX Race – BMX Freestyle Park – Cyclisme sur piste Endurance – Cyclisme sur piste Sprint – Cyclisme sur route – Cyclocross – Trial – VTT cross-country – VTT descente – VTT enduro
Plus de 8 900 compétitions organisées chaque année sur l’ensemble du territoire sur toutes les disciplines et pour tous les niveaux de pratique
20 Championnats de France organisés chaque année
De nouvelles disciplines intégrées pour développer l’ensemble des pratiques cyclistes : BMX freestyle – Gravel – E-cycling – Pumptrack – Beach race – Vélo à Assistance Électrique
Une stratégie événementielle ambitieuse pour promouvoir toutes les disciplines :
Une politique volontariste avec un budget en hausse de 40% sur l’olympiade
Un programme Ambassadrices couvrant 12 régions : plus de 3 800 participantes et 400 sorties organisées par les 24 ambassadrices
Accompagnement des clubs investis dans le développement du cyclisme féminin avec plus de 200 000 € redistribués
Lancement du programme « Elles arrivent » avec ASO sur le Tour de France Femmes : 96 bénéficiaires en 2 ans
Structuration du cyclisme pro et amateur
Convention avec la fédération française de triathlon
Féminisation des staffs de l’équipe de France
Promotion et accompagnement des dirigeantes
RÉSULTATS :
Un programme Savoir Rouler à Vélo (SRAV) déployé depuis 2019 à destination des enfants de 6 à 11 ans
Une triple ambition :
Plus de 38 000 attestations délivrées en 2023/2024 (+250% en 2 ans)
132 clubs impliqués dans le dispositif en 2023
47 emplois directement créés par le SRAV dans les structures fédérales
Plus de 1.5M d’€ d’aides de l’ANS aux structures fédérales en 3 ans
27% des clubs impliqués bénéficient de plus de 50 000€ de ressources grâce au SRAV
650 personnes formées par la FFC pour déployer le SRAV dans les territoires
142 attestations délivrées en moyenne par chaque structure
4 clubs ont délivré en 2023 plus de 1 000 attestations
Plus de 100 « coachs mobilité » formés par la FFC pour délivrer des formations de remise en selle sur tout le territoire
Une ambition assumée en faveur du sport santé :
Deux labels à disposition des clubs engagés : Pédaler bien-être et Pédaler santé
Deux formations mises en place : animateur fédéral et coach vélo santé
123 coachs vélo santé formés par l’INF
Offre mobile cyclisme santé développée dans 32 établissements auprès de plus de 340 pratiquants de plus de 60 ans
Un programme VéloGym+ Autonomie déployé dans 6 départements en partenariat avec la fédération française de gym
Une évolution majeure pour une fédération plus innovante et numérique, au service des licenciés et des clubs :
89.6% d’adoption de la prise de licence digitalisée
Une communauté de près de 200 000 passionnés sur les réseaux sociaux
Vélo+ TV :
Une stratégie RSO mise en place depuis 2020 pour répondre à de nouveaux enjeux sociétaux et environnementaux.
Sécurité
Développement durable et économie circulaire
Impact environnemental de nos événements
Lutte contre les violences
La fédération a fait le choix d’organiser de nombreux événements internationaux en amont des JO de Paris 2024 afin de mettre ses athlètes dans les meilleures conditions
La réussite de la France aux Jeux olympiques de Paris 2024
Des résultats réguliers au plus haut niveau sur toutes les disciplines
Une densité inédite de résultats pour nos jeunes athlètes de la relève
Les données comptables de la fédération, certifiées chaque année par un commissaire aux comptes, permettent de mettre en évidence la bonne santé financière de la structure fédérale.
Le résultat annuel s’est avéré positif entre 2018 et 2022, atteignant plus de 530 000 € de résultat en 2021. En 2023, la fédération a choisi d’investir massivement en vue des JO de Paris 2024, assumant un résultat négatif.
Grâce à une gestion solide menée par les équipes de la fédération, nous bénéficions d’un montant de fonds propres de 1,5 million d’euros, et d’une trésorerie largement positive tout au long de l’année.
Ce redressement financier, permet ainsi une stabilité et une projection sereine sur le long terme.
Il a notamment permis de :
Pour la première fois, la fédération a signé en 2024 avec le CIC un contrat de partenaire majeur, et ce jusqu’en 2028, assurant un engagement financier de long terme pour la FFC.
Les équipes de la fédération œuvrent au quotidien au service des territoires, afin d’accompagner les clubs dans leur développement et promouvoir leur professionnalisation.
Sur la dernière olympiade, ces actions ont eu des retombées territoriales conséquentes :
Au-delà de ces actions, il convient de rappeler que la fédération accorde un retour aux comités régionaux du produit des licences, à hauteur de 11€ par licence, porté en 2023 à 12€.
Ces ambitions traduisent l’amplitude de notre réflexion sur le projet fédéral 2025 – 2028, qui succédera au précédent projet « Tous en selle pour 2024 ».
Présentées comme des objectifs, qui doivent être complétés par les réunions de concertation lors des visioconférences organisées par régions, ou par des propositions spontanées de l’ensemble des acteurs intéressés par l’évolution de notre fédération.
Conscients de la richesse de notre terrain associatif, les propositions constituent le support au débat, afin d’être enrichies, contredites, précisées, comme il se doit dans toute démarche démocratique.
Noms des représentants des Comités régionaux et départementaux et des représentants directs des associations
Le calendrier des opérations de vote sera communiqué ultérieurement.
Pour plus d’informations :
https://structures.ffc.fr/elections/assemblee-generale-2024/
Retrouvez les contenus des webinaires sur notre chaîne Youtube
Tout d’abord, il faut se méfier des impressions et savoir exactement quel est le point de départ de la réflexion.
Si on se base sur une période d’avant covid, nous sommes passés de 10.000 à 9.000 organisations, donc une perte certaine. Mais nous regagnons du terrain chaque année.
De plus, la Route n’est pas la seule pratique à la FFC. Si elle pèse à hauteur de 64% de nos organisations, le BMX, le VTT et le Cyclo-cross progressent, tandis que la Piste stagne.
Je pense qu’il faut aussi se poser la question sous un autre angle. Finalement, avons-nous assez d’organisations par rapport aux pratiquants ? Est-ce que les calendriers proposés ainsi que la répartition géographique répondent aujourd’hui parfaitement à la demande ? C’est à mon sens la question à laquelle nous devons apporter une réponse avec une réforme des activités.
Nous pouvons dire aujourd’hui que les finances de la FFC sont saines, et cela a réclamé beaucoup d’efforts. Ce domaine qui n’est pas le plus « fun » est très important car il conditionne une partie de notre avenir. Il y a certaines choses que nous avons réalisé, qui sont difficilement visibles au premier coup d’œil. Par exemple, nous avons créé des outils de développement dont se sont emparés certaines structures ; que ce soient des clubs, des comités départementaux ou des CR. Et l’on voit que cela fonctionne, mais ce n’est pas encore assez massif.
Nous avons aussi abandonné une partie des retours d’engagement qui remontaient au siège fédéral pour aider au bouclage financier des organisateurs locaux.
Et d’un point de vue plus global, je crois en l’évènementiel qui amène de la visibilité, des potentiels partenariats et des ressources. Mais ne nous leurrons pas ! Il existe une certaine fragilité structurelle de la FFC, et la situation économique de notre pays, aggravé par une notable inquiétude sur les subventions des collectivités territoriales, doit nous amener à de la prudence.
Déjà, il faut prendre conscience de ce que représente cet évènement ; 22 championnats du monde en moins de 2 semaines, toutes les disciplines du vélo représentées, et une couverture médiatique exceptionnelle.
En fait, presque des JO du vélo.
Nous espérons que l’engouement qui sera créé amènera de nouveaux licenciés vers les clubs, quelles que soient les pratiques. Nous avons une opportunité économique qui devrait aussi nous permettre de dégager des ressources qui seront réaffectées en direction de tous les échelons comme nous avons su le faire avec les JO.
Cela créera également de l’emploi, des montées de compétences, et c’est le monde du vélo qui en bénéficiera.
Voir toute notre équipe de France combattre au plus haut niveau à la maison procure toujours des sensations particulières, de la joie, et du bonheur. Nos athlètes ont envie de ces émotions partagées avec leur public. Nous leur devons bien cela. Rappelons-nous que c’est ce type d’émotions qui nous a fait aimer notre sport, et c’est toujours vrai aujourd’hui.
Enfin, il est important que le vélo garde une place prépondérante sur l’échiquier du sport Français qui est très concurrentiel.